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La résonance magnétique du ¹³C produit des signaux spécifiques, très utile notamment pour les études métaboliques. Cependant la sensibilité de ce noyau est très faible (environ 100 fois moins que celle du proton), empêchant de réaliser des études dynamiques ou d’étudier des produits peu concentrés en ¹³C. Grâce à l’hyperpolarisation, il est possible d’augmenter pendant quelques minutes l’aimantation d’une solution injectable riche en ¹³C. Le signal RMN peut alors être augmenté d’un facteur 10 000 !

Adossé à l’IRM corps entier du CHU depuis 2011, un hyperpolariseur de type Hypersense (Oxford Instruments) a permis de suivre différents métabolites comme le glutamate, la glutamine, le pyruvate et le lactate dans le cerveau de rat sain (Mazuel 2017).

Grace à des fonds I-Site Clermont du deuxième programme Investissements d’Avenir, cet équipement reste à disposition de la communauté scientifique au sein de la plateforme régionale d’imagerie in vivo IVIA. Il est maintenant adossé aux spectromètres IRM à très haut champ d’AgroResonance à l’INRA qui sont particulièrement bien adaptés aux expérimentations RMN du ¹³C, sur le petit animal notamment.

Couplé aux imageurs RMN de la plateforme, et en particulier à l’IRM 11.7T, l’HyperSense permettra de casser des barrières en terme de sensibilité en RMN du ¹³C. En collaboration avec le pôle Lyonnais, leader dans ce domaine de l’hyperpolarisation (Pr. Sami Jannin – CNRS Institut des Sciences Analytiques, Dr. H. Rattiney – INSA Creatis), AgroResonance poursuivra le developpement d’approches d’imagerie rapides pour des applications métaboliques variées dans les sciences du vivant.